Dublin fin du périple

Le Mémorial de la famine

Le long de la Liffey, en direction des docks, une oeuvre bouleversante. Elle fut réalisée en 1997 par le sculpteur dublinois Rowan Gillepsie. Le Famine Memorial installé en hommage aux victimes de la Grande Famine, qui a lourdement touché l’Irlande de 1845 à 1849. L’ensemble de sculptures représente des irlandais affamés et en guenilles, progressant péniblement sur le trottoir.

« Leurs corps, torturés et amaigris, semblent se traîner péniblement alors que leurs visages semblent clamer leur souffrance. Parmi eux, un homme, semble porter sur ses épaules le corps inerte d’un enfant… Une scène difficile et émouvante, qui a pour objectif de rendre un hommage poignant aux victimes de la famine… ».

Plus de 1,5 million de personnes sont mortes de faim et 1 million d’autres personnes ont été contraintes d’émigrer pour survivre!

La cathédrale St Patrick

Pour compléter le coup d’oeil du 1er jour, Amélie nous a programmé une visite à l’intérieur de la cathédrale.

Construite en 1220 sur une ancienne construction religieuse, elle se situe dans les quartiers Sud de Dublin. Elle est consacrée au culte anglican.
Une porte percée en son centre nous intrigue. Il faut remonter à 1492 pour comprendre. 2 familles rivales entrèrent dans la cathédrale et se disputèrent à la porte capitulaire, chacune restant d’un côté de la porte. Gerald Fitzgerald mit fin à la dispute en passant son bras à travers un trou dans la porte, ce qui permit aux seigneurs de se serrer la main.
Les drapeaux exposés commémorent les anciens régiments irlandais de l’armée britannique.

Un arbre surprend le regard. Créé en 2014, c’est l’arbre du souvenir pour commémorer le centenaire guerre mondiale.

On trouve aussi des tombes. Celle Jonathan Swift qui fût doyen de la cathédrale et connu pour être l’auteur des Voyages de Gulliver.
Le monument grandiose érigé par la famille Boyle. Richard Boyle comte de Cork, le fit ériger en 1632 en mémoire de sa seconde épouse. Dans la partie inférieure se trouvent les enfants du couple.

Temple Bar

D’après les brochures, il nous faut visiter à Dublin le quartier du Temple Bar. C’est un quartier près du centre avec nombreux pubs, boutiques et restaurants, galerie d’art, centre culturel, artisans. C’est un lieu incontournable, en pleine après-midi, les touristes sont déjà très nombreux. D’après Amélie c’est en soirée qu’il est le plus vivant.

Le pub le plus mythique est le Temple Bar proprement dit. Nous entrons d’un côté pour en sortir de l’autre. Peu de places libres et une sono particulièrement bruyante ne nous pousse pas à y faire une pause.

Mais nous déambulons dans tout le quartier pour y admirer les façades très colorées de certains pubs. Un moment très agréable. Nous n’avons pas l’opportunité d’y revenir le soir, notre hôtel « Le Regency » est en périphérie.

Le Centre Ville

Nous avons plus de temps libre que le 1er jour. Nous pouvons vraiment découvrir le centre ville. La rue la plus remarquable est la Grafton street. Piétonne, c’est la rue chic par excellence. Elle se trouvbe non loin de Trinity College.
Tout le secteur mérite un détour d’ailleurs car on y trouve de nombreuses boutiques, pubs, restaurants. L’ambiance est différente du Temple Bar. Les boutiques sont plus raffinées. On trouve des restaurants sélect.

Malheureusement lors de notre périple les rues du centre sont éventrées. Dublin est en train de se doter d’un métro. Je crois que la fin des travaux en tout cas ceux du centre devraient se terminés en 2017.

Les autres quartiers

Après avoir déambulés dans les rues du centre, nous avons voulu voir un autre quartier. Nous sommes remontés vers la rivière Liffey et descendus son cours sur la rive gauche. Après avoir longé la Custom House (siège de plusieurs ministères) avec son dôme vert, nous sommes passés le long de la sculpture sur la famine. Poussant un peu plus loin, nous sommes entrés dans un grand centre commercial. C’est un ancien entrepôt des docks qui a été entièrement rénové. Le bâtiment est magnifique, une grande galerie centrale servant de terrasses aux multiples restaurants et bars disséminés tout le long de la galerie.

Après cette visite, direction O’Connell street pour rejoindre la Henry street, conseillée par Amélie pour trouver des boutiques plus accessibles.

La O’Connell street est une large avenue grouillante de vie, de nombreux bus déposent leur groupe de touristes. Au loin on aperçoit en son milieu « The Spire ». Le Spire, conçu par Ian Ritchie Architects, est un cône d’acier allongé de 120m de haut et d’un diamètre de 3 m à sa base se rétrécissant jusqu’à 15 cm tout en haut. Le haut est illuminé. En passant un petit crochet par la poste pour envoyer quelques cartes. Aucune difficulté et accueil très souriant. Ils sont chouettes ces irlandais.

Nous n’allons pas jusqu’au Spire mais direction à gauche pour se trouver dans la Henry street.

La rue est piétonne sur toute sa largeur et s’étend sur une longue distance. De chaque côté, de très nombreuses boutiques. A un carrefour, une curieuse construction : une tour avec un escalier en colimaçon sur son pourtour, l’ensemble est à l’intérieur d’un mur circulaire en verre. Cette construction est appelée « Church Bar ».
La Henry street se prolonge par la Mary street, les 2 rues constituant une grande artère commerciale où on trouve toutes les grandes chaînes de magasins. Avec la Grafton street, ce sont les 2 grands centres commerciaux de Dublin.