Sligo

Yeats et la montagne de Benbulben

Avant d’arriver à l’hôtel de Sligo, dans l’après-midi un petit arrêt à Drumcliff. Plus précisément au cimetière, car c’est ici que repose le poëte William Butler Yeats. Poète et dramaturge, il est né à Dublin en 1865 et avec sa famille se retrouve à 2 ans à Sligo. Les quelques années passées à Sligo le marquent profondément. Il suit sa famille à Londres où il mène sa vie d’écrivain puis d’homme politique. Il obtient le prix Nobel de littérature en 1923. Il quitte l’Irlande en 1930 pour s’installer dans le Sud de la France. Il décède en 1939 à Roquebrune-Cap Martin. A sa demande, son corps est ramené en Irlande et il est enterré dans le cimetière de Drumcliff à l’ombre de la montagne de BenBulben. Montagne qu’il affectionnait particulièrement au point d’en faire le titre d’un livre « Under Ben Bulben ».

Du cimetière de Drumcliff, en se tournant vers l’ouest on aperçoit le Knocknarea sur lequel la légende prétend que se trouve la tombe de la reine Maeve.

Si l’on contourne la montagne de BenBulben, on trouve le grand lac de Glencar et la célèbre chute d’eau. Mais c’est pour la journée suivante.

Nous n’avons pas l’occasion de visiter Sligo. L’arrivée est trop tardive et le départ trop tôt.
De plus l’hôtel est hors de la ville.

Hôtel Clarion

 L’hébergement

Après Drumcliff, arrivée à Sligo en fin d’après-midi et découverte de notre hôtel « Le Clarion » qui nous surprend par son architecture. Elle  rappelle plus un château fort qu’un hôtel de luxe. Les 2 tours carrées qui entourent le hall d’entrée confirment cette impression. C’est un 4 étoiles et le confort est au rendez-vous, mais lorsqu’il faut rejoindre sa chambre à l’extrémité de l’aile droite, quel cheminement !!!

Il se trouve à l’écart de la ville. Notre arrivée tardive nous empêche de jeter un coup d’oeil à la ville. Le lendemain, il faut se diriger vers la chute de Glencar, il n’y aura pas de Sligo non plus.

La chute de Glencar

Arrivés sur le site de Glencar, la météo ne se prête pas à une visite. Mais quand il faut y aller… Descente du bus soigneusement capuchonnés, direction la chute. L’approche est rapide par un sentier puis escalier pour côtoyer de plus près la cascade.

Cette petite chute d’eau paraît bien misérable. Mais le temps ne se prête pas à la découverte d’un environnement qui est sans doute très joli. Le crachin nous empêche de distinguer à plus de 100 mètres. Cette petite visite très courte ne nous laisse pas un souvenir impérissable.

Remontée dans le car sans regret. Temps passé 20 minutes !

Carrowmore

Non loin de la route, le site de Carrowmore est très visible. Beaucoup de blocs de granith disposés en formes plus ou moins régulières.

Avant de se rendre sur le site, passage obligé par l’accueil qui propose un petit musée où un guide nous explique le sens du site…en VO sous-titré par Amélie ! Il nous apprend que le cimetière mégalithique de Carrowmore est  l’un des plus grands et des plus anciens de toute l’Europe de l’Ouest. Nous finissons par pénétrer sur le site (accès payant), les chemins herbeux sont très humides mais au moins il ne tombe plus ce crachin comme à la chute de Glencar.

Arrêt devant une 1ère tombe. Des blocs de granith forment effectivement un cercle autour d’un point central. On voit d’autres cercles un peu plus loin. Il existe environ 30 tombes mégalithiques dans Carrowmore. Ce sont presque toutes des  dolmens. Les blocs de granith forment des cercles de 12 à 15 mètres autour des tombes. Ces tombes sont réparties autour d’un plus grand monument  appelé « Listoghil ».

Listoghil se trouve à 59m d’altitude, situé au point le plus élevé du site de Carrowmore. De ce point on aperçoit à l’Ouest « Knocknarea » (tombeau de la reine Maeve). Ce monument central est beaucoup plus grand que ses satellites. En s’avançant vers la tombe qui a été reconstruite à l’identique, on se rend compte qu’il ne s’agit pas d’un gros cairn mais d’une tombe couloir. On y entre par un passage entre des murets de pierre qui font le pourtour de la tombe. En son centre on retrouve les blocs de granit qui assurent l’abri central. L’ouverture de cet aBri est savamment orientée vers le soleil levant. Ce devait être la tombe d’un personnage important. Le diamètre de l’ensemble du monument est de 34m.

La photo ci-dessus est empruntée au site »http://www.carrowkeel.com/sites/carrowmore/index.html » pour la taille et pour …le soleil

L’usine textile de Foxford Wollen Mills

En remplacement de l’usine textile d’Ardara que l’on aurait dû visiter la veille selon le programme, Amélie a préféré nous amener à l’usine textile de Foxford qui est plus proche de notre parcours.

La visite commence par une entrée dans un univers très sombre où l’on a reconstitué plus ou moins l’atmosphère d’une salle de formation de l’époque. Nous sommes passés ensuite dans l’atelier en pleine activité. Des tisserands peu nombreux sont à leur poste devant leur métier. C’est l’image classique des métiers à tisser avec les arrêts dus aux casses de fil. Mais c’est toujours la même admiration devant l’ingéniosité des concepteurs de ces machines.

Après la visite, déambulation dans la boutique où sur 2 niveaux tous les produits finis de l’usine sont exposés à la vente.

La ville de Westport

Un peu de temps libre cet après-midi. Après une matinée bien humide et un début d’après-midi guère mieux, nette amélioration à nore arrivée à Westport. La ville sans être très grande est très animée. Elle compte environ 5000 habitants, l’on rencontre beaucoup de monde dans les rues, mais il n’y a pas que des irlandais. C’est vrai qu’elle doit attirer les touristes. Elle dispose de nombreux commerces assez regroupés autour de 2 rues principales. Beaucoup de façades colorées  ajoutent encore à cette ambiance joyeuse et bon enfant.

Après avoir bien déambulé le long des vitrines, décision est prise de se poser pour prendre un pot. Et pourquoi ne pas goûter cette fameuse Guiness. Un pub va faire l’affaire. A cette heure de l’après-midi pas grand monde dans le pub. Pour les hommes Guiness, mais pour les épouses ? Comme nous hésitons devant les pompes à bière, le patron nous invite très gentiment de les goûter toutes. Il nous présente alors un fond de verre pour chaque pompe. Génial !

Lorsque le patron nous sert la Guiness, au sortir de la pompe, la couleur de la mousse paraît presque aussi sombre que la bière. La 1ère gorgée paraît assez particulière mais pas aussi amère que je ne le craignais. Finalement, pas de souci pour finir les verres. Bon elle se laisse boire mais sans plus (d’après les connaisseurs elle est meilleure que celle servie en France ?).