Le Burren

 Le plateau

Le Burren (signification irlandaise « le pays pierreux ») est un plateau qui mérite bien son nom. Il s’étend sur près de 1300 km2. Composé de calcaires carbonifères, sa surface présente de nombreuses crevasses et des fissures. C’est le résultat du ruissellement des eaux de pluie, du gel, du vent.

Curieusement on y trouve des espèces végétales plutôt rencontrées dans les Alpes (exemple la gentiane bleue).

Le Burren renferme de nombreux sites archéologiques comme le dolmen de Poulnabrone.

 Le site de Poulnabrone

Le dolmen Poulnabrone est l’un des dolmens les plus anciens et les mieux conservés de la péninsule du Burren qui en compte près de 90. C’était une zone fortement peuplée à l’Age de Pierre et recouverte de vastes forêts bien différentes du plateau rocailleux sur lequel le dolmen se trouve de nos jours.
Le paysage a été formé au fil des siècles par la forte érosion d’un plateau calcaire. Les creux formés par l’érosion ont permis à la végétation de s’installer.
Le dolmen Poulnabrone était un lieu de culte ainsi qu’un site funéraire où plusieurs générations ont été enterrées après crémation.
(Selon les commentaires d’Amélie et de sites internet)

 Les falaises de Moher

 
Les falaises de Moher sont des ensembles de falaises situées sur la commune de Liscannor au sud-ouest du Burren dans le comté de Clare, en Irlande. Elles s’élèvent jusqu’à 214 m au-dessus de l’océan Atlantique sur une longueur de 8 km.
La tour O’Brien a été construite en 1835 au milieu des falaises par Sir Cornelius O’Brien, pour offrir un point d’observation pour les très nombreux touristes qui venaient déjà sur le site. Par temps clair, on peut y voir outre les îles d’Aran et la baie de Galway qui se trouvent au large les montagnes du Connemara (les Maumturk et les Twelve Bens).
C’est le site naturel le plus visité du pays. Elles sont piétinées par plus d’un million de touristes par an. Il a fallu ériger de petits murets en pierre pour protéger le site et pour la sécurité des touristes. Cela n’empêche pas certains de frôler le vide, que ne ferait-on pas pour un selfie…
Le cadre a servi à plusieurs reprises au tournage de films.
Les falaises abritent la plus important colonie d’oiseaux de mer d’Irlande : les puffins, guillemots et les petits pingouins, les fulmars, les mouettes tridactyles, les faucons pélerins.
Bon, ça c’est d’après le dépliant. A part quelques mouettes, pas vu beaucoup d’autres espèces.

Le Shannon

Les 386 kilmètres du Shannon en font le plus long cours d’eau des Îles Britanniques. Il prend sa source au dans le Comté de Cavan à moins de 4 km de la frontière britannique (Irlande du Nord), s’écoule du nord au sud-ouest, et se jette dans l’océan Atlantique par un estuaire situé en aval de Limerick. Sur une grande partie de son parcours il traverse des successions de lacs, ce qui fait qu’il a toujours fait barrière entre l’ouest et l’est de l’Irlande.

Après le Burren, direction Killarney dans le comté de Kerry.

L’aéroport de Shannon a longtemps été une des escales obligées des vols transatlantiques : jusqu’à la fin des années 1950, les avions long-courrier (à hélices) n’étaient pas en mesure de franchir l’Atlantique nord d’un seul coup d’aile.
C’est ainsi que la première véritable traversée de l’Atlantique d’un plus lourd que l’air a eu lieu, près de dix ans avant Nungesser et Coli et Lindbergh, entre Terre-Neuve et l’Irlande par Alcock et Brown.

Pour le traverser le bus a pris un ferry qui nous a emmené de l’autre côté en une vingtaine de minutes. Le débarcadère se situe à proximité d’une grande usine qui traite l’alumine.